La programmation « Attractions funestes » présente six films fantastiques datant de 1932 à 1981, dont les noirs récits s’inspirent de la riche et vivace culture du monde forain auquel le cinéma est inextricablement lié depuis ses origines. Par leur univers faisant la part belle à l’effroi, à l’extraordinaire et à l’illusion, les fêtes foraines, comme les carnavals et les cirques, sont devenus une source d’inspiration fertile pour le cinéma de genre, du Cabinet du docteur Caligari de Robert Wiene (1920) à l’actuel flot intarissable de clowns tueurs.

Il faut dire que ces deux mondes ont beaucoup en commun. L’un et l’autre fuient l’ordinaire et vivent l’extrême, promettant le plein d’émotions et de sensations fortes sur des manèges spectaculaires, devant des numéros d’acrobates ou lors d’une plongée dans les mondes irréels du fantastique et dans l’angoisse propre aux films d’horreur. Les cinéastes exploitent également les côtés sordides de ce milieu interlope fourmillant d’arnaqueurs peu scrupuleux, de spectacles de foire ouvertement sexuels et d’exhibitions troublantes de déformations animales et humaines, comme dans L’Inconnu de Tod Browning (1927) ou Elephant Man de David Lynch (1980).

Au tournant des années 1970, l’esprit subversif et iconoclaste avant-gardiste qui avait fait les grandes heures des studios Hammer commence à s’éteindre devant les nouvelles normes libérales de la décennie. Le gothique Hammer devient un cinéma grand public, abonné aux rétrospectives. Une nouvelle génération de réalisateurs comme Jimmy Sangster, Roy Ward Baker et d’autres se tournent vers des films plus modernes, d’une violence croissante et ouvertement érotiques. « Hammer 70s » propose sept de ces raretés, peu vues aujourd’hui.

Au tournant des années 1970, l’esprit subversif et iconoclaste avant-gardiste qui avait fait les grandes heures des studios Hammer commence à s’éteindre devant les nouvelles normes libérales de la décennie. Le gothique Hammer devient un cinéma grand public, abonné aux rétrospectives. Une nouvelle génération de réalisateurs comme Jimmy Sangster, Roy Ward Baker et d’autres se tournent vers des films plus modernes, d’une violence croissante et ouvertement érotiques. « Hammer 70s » propose sept de ces raretés, peu vues aujourd’hui.