LOWLIFE

Pour son premier long-métrage, Ryan Prows conjugue le polar américain et ses multiples protagonistes avec des éléments de folklore mexicain. Un luchador (lutteur mexicain), soucieux de rendre hommage à la mythique figure paternelle, se libère du joug d’un sordide trafiquant d’organes. Sur son parcours, il croise des personnages délirants, comme ce jeune homme, tout juste libéré de prison et qui ne semble pas réaliser qu’il a une croix gammée géante tatouée sur le visage.

Lowlife est un manifeste de pop culture moderne. Il véhicule l’héritage de Tarantino, multiplie les clins d’œil à des icônes modernes, comme la série Breaking Bad, tout en cultivant un ton personnel franchement surréaliste.