CINQ PÉPITES INDÉ À DÉCOUVRIR

Alors que notre appel à jeu pour le 8ème Indie Game Contest est publié depuis la semaine dernière, célébrant le futur du jeu vidéo indépendant et son actualité plus riche que jamais, profitons-en pour revenir sur cinq titres marquants de la décennie de l’univers indie, à faire le temps du confinement.

Blasphemous

Il y a des jeux qui vous séduise dès la première seconde et Blasphemous en fait décidément partie. Dans ce metroidvania ascétique, le joueur incarne le Pénitent, personnage masqué qui fait face à un ordre religieux corrompu rappelant l’Inquisition espagnole. Les terres maudites de Cvstodia grouillent d’abominations profanes dont il faudra se débarrasser dans des niveaux minutieusement construits. Leur exploration est soulignée par une bande-originale mélancolique aux accents ibériques. Si l’intrigue est cryptique, l’univers artistique et sa réalisation – exceptionnelle – risque bien de vous laisser quelques cicatrices.

Développé par The Game Kitchen, édité par Team17.

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A Hat In Time

Porté par une nostalgie qui sent bon l’ère Gamecube, A Hat in Time est un de ces jeux cocons dans lesquels on aimerait vivre aux côtés des personnages, plus mignons les uns que les autres. L’histoire est simple : Hat Kid, une petite fille espiègle, doit retrouver tous ses sabliers, carburant précieux de son vaisseau spatial, en explorant une ville côtière, un studio de cinéma ou une forêt hantée. Dans un gameplay rappelant le meilleur des Mario en 3D, le jeu vous propose également de collectionner les chapeaux vous accordant de nouveaux pouvoirs. De plus, le jeu peut se jouer à deux en local depuis une mise-à-jour !

Développé et édité par Gears for Breakfast.

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Superhot (VR)

Pour celles et ceux en manque d’adrénaline en cette période qui pousse à la sédentarité, Superhot risque bien de combler le manque. Finaliste en 2014 de l’Indie Game Contest, ce shooter vous plonge dans un monde minimaliste en bichromie dans lequel tout le monde vous veut du mal. Mais là où le jeu brille, c’est dans l’originalité de son concept : le temps n’avance que si vous bougez. Restez immobile et voilà le monde à l’arrêt. Simple mais efficace, Superhot combine la stratégie au FPS dans un résultat explosif. Disponible depuis 2016 en réalité virtuelle et depuis peu sur Switch, c’est l’occasion rêvée de faire des roulades dans votre salon et de reproduire les scènes cultes de vos films d’actions hong-kongais préférés.

Développé et édité par Superhot Team.

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HONK !

C’est connu : l’oie est un animal démoniaque. Untitled Goose Game, paru l’an dernier, est un rêve de sadique. Dans une parodie de jeu d’infiltration, vous voilà dans les plumes d’une oie malveillante qui sème la terreur dans le voisinage d’un petit village paisible. À vous de faire appel à votre créativité : vous pourrez vous saisir des lunettes d’un badaud, dérégler l’arroseur d’un jardinier ou dénouer les lacets d’un serveur. Pour seul guide, une liste d’exactions à accomplir vous mettra sur le droit chemin. Enfin, la gloire du jeu se résume à son bouton principal qui fait cacarder l’oie. De quoi user plusieurs manettes pour cette seule action hilarante.

Développé par House House, édité par Panic.

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The Path

Pour finir sur une touche plus proche de l’esprit du FEFFS, The Path revisite le conte du Petit Chaperon Rouge sous un angle définitivement horrifique. Six sœurs doivent se rendre à la maison de Grand-Mère, à vous de les faire suivre le sentier. Mais la tentation de se perdre en forêt est vive : on y trouve de curieux objets évoquant l’histoire des jeunes filles. L’exploration de leur part sombre culmine souvent avec la rencontre avec le Loup, métaphore de ce qui fonde le traumatisme de chacune des protagonistes, qu’il s’agisse d’un lac embrumé ou d’un prédateur sexuel. The Path est un jeu dans lequel il faut accepter de se perdre, où il faut glaner des bouts d’informations sur le destin de ces figures tragiques d’un conte intemporel.

Développé et édité par Tale of Tales.

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