Vous les attendiez avec impatience… Voici les premiers films sélectionnés, toutes sections confondues !
Le FEFFS ouvrira sa 10ème édition avec le très attendu ÇA d’Andy Muschietti, adaptation cinématographique du best-seller éponyme de Stephen King qui terrorise les lecteurs depuis des décennies.
Deux films découverts au dernier festival de Cannes :
Tout d’abord, La lune de Jupiter qui marquera le retour du réalisateur hongrois Kornel Mundruczo au festival, après avoir été récompensé de l’Octopus d’or en 2014 pour White God. Avec une mise en scène pleine de virtuosité, La lune de Jupiter aborde un thème d’actualité, à travers l’histoire d’un jeune migrant qui développe un pouvoir de lévitation après s’être fait tiré dessus en tentant de passer illégalement la frontière.
Ensuite, Yorgos Lanthimos, également récompensé au FEFFS en 2015 avec The Lobster qui avait reçu le Prix du Public, sera à nouveau en sélection avec Mise à mort du cerf sacré. Steven, un brillant chirurgien, père de deux ado et marié à une ophtalmologue respectée, prend sous son aile un jeune garçon qui a perdu son père. Son arrivée va conduire Steven à un impensable sacrifice.
Mais aussi :
Kaleidoscope nous plonge dans l’esprit tourmenté d’un homme sorti de prison dont les souvenirs se confondent avec le présent. Porté par une interprétation remarquable de Toby Jones, ce thriller psychologique aux accents freudiens, est écrit et réalisé par Rupert Jones, le frère de Toby.
Si les anglais excellent bien souvent dans le genre de la comédie horrifique, Double Date de Benjamin Barefoot en est encore la preuve. Alors que deux copains sont en quête d’une fille pour que l’un d’entre eux perde enfin sa virginité avant d’avoir ses 30 ans, ils rencontrent deux jeunes femmes qui s’avèrent être aussi sexy que dangereuses.
Le duo Justin Benson et Aaron Moorhead est de retour au FEFFS, après y avoir présenté Resolution en 2012, avec leur nouveau film, The Endless. Ils y incarnent deux frères qui reviennent sur les lieux de leur enfance, dans une secte vivant en autarcie où se déroulent des phénomènes étranges.
Dédiée aux films de genre au sens large, elle proposera à nouveau son lot de thrillers, films noirs ou autres comédies noires.
Avec tout d’abord le déjanté Bitch de et avec Marianna Palka, dans lequel une mère de famille craque et se prend littéralement pour une chienne enragée.
Dans un autre registre, Super Dark Times de Kevin Phillips dévoile les conséquences d’un jeu qui tourne mal pour un groupe d’adolescents. Un garçon meurt et son corps reste là, enseveli sous les feuilles d’automne. Le clan se délite alors dans le silence. Les amitiés se dénouent.
Le nouveau film d’Hélène Cattet et Bruno Forzani, Laissez bronzer les cadavres, va à nouveau ravir les amoureux du cinéma d’exploitation italien avec cette adaptation du roman éponyme de Jean-Patrick Manchette et Jean-Pierre Bastid.
De la nunsploitation avec The Little Hours de Jeff Baena, ou les turpitudes d’un jeune homme nouvellement arrivé dans un couvent dans lequel les nonnes ont du mal à résister à son charme, et se laissent pour ainsi dire, tenter par le Diable.
Et enfin, dans Fashionista, psycho-thriller du réalisateur britannique Simon Rumley, Amanda Fuller interprète brillamment une femme obsédée par les vêtements vintage, qui découvre que son mari la trompe. Elle commence alors une relation avec un homme mystérieux et s’engouffre dans une spirale de violence.
Du côté des Midnight Movies, l’outrance et la démesure seront à nouveau de rigueur.
Venant du Japon, l’hystérique Kodoku Meatball Machine de Yoshihiro Nishimura, suite de Meatball Machine.
Attention ovni, avec Kuso, fantaisie scatologique réalisée par Steve, plus connu sous son nom de musicien Flying Lotus. Le film choc du dernier festival de Sundance.
68 Kill de Trent Haaga, road movie déjanté dans lequel le héros masculin aura bien du mal à s’imposer face aux femmes qui l’entourent. Réalisé par le scénariste de Cheap Thrills, 68 Kill a remporté le prix du public au festival SXSW.
Enfin, Lowlife de Ryan Prows est une improbable épopée d’un lutteur mexicain, d’un toxicomane et d’un ancien taulard sur fond d’un trafic d’organes qui tourne mal.
Comme le laisse présager l’affiche de la dixième édition, la rétrospective principale du festival sera entièrement dédiée à la SF.
Le cinéma de science-fiction regorge d’œuvres consacrées à diverses entités de synthèse intelligentes – réseaux, robots, clones androïdes, cyborgs, etc. – dont beaucoup sont douées d’émotions humaines. La rétrospective de cette année, Humans 2.0, honore ces créatures intrigantes, explorant leurs réalités complexes et nos rapports avec eux, qu’ils soient amicaux, hostiles ou d’une autre nature.
Le Festival aura aussi le plaisir de présenter la version en 3D de Terminator 2 : Le Jugement dernier. Mètre étalon des films sur le post-humain, cette remasterisation supervisée par le réalisateur, donne un nouvel éclat au chef d’oeuvre de James Cameron.
Nous aurons également le plaisir de redécouvrir les films suivants :
Tetsuo de Shinya Tsukamoto, le fétichisme absolu du metal body
Bienvenue à Gattaca d’Andrew Niccol ou le monde privilégié d’une élite modifiée par le génie génétique
Saturn 3 de Stanley Donen et son robot renégat Hector, convoitant la belle Farrah Fawcett
Ghost in the Shell de Mamoru Oshii, quand l’animation japonaise questionne la nature humaine tout en célébrant le cyberpunk
Un début de programme alléchant dont nous vous dévoilerons la suite au courant du mois d’août !