Un film qui a la capacité constante de surprendre le public et de l’entraîner dès le début du film avec cette histoire sur l’enfance et ce que signifie être jeune. Le tout avec un point de vue unique.

Pour sa capacité de sidérer le spectateur a travers un minimalisme fascinant et poétique, pour la singularité de sa mise en scène et pour son merveilleux usage de la métaphore nous avons décidé d’attribuer la mention spéciale du jury à Lamb de Valdimar Johannsson.

Un film totalement atypique et totalement réjouissant ! Non dialogué et d’un format de 60’ – pas simple pour sa diffusion en salle – le film peut prétendre déjà à un statut de film culte. Attention : il y a ceux qui l’auront vu et ceux qui ne l’auront pas vu !!

Un film à la fois pop, cruel et sexy où semble se croiser les influences de Kenneth Anger, Jacques Tati, Alfred Hitchcock et peut être le fantôme de James Dean. Il est aussi une nouvelle preuve de la fertile inventivité du nouveau cinéma portugais.

Un premier long-métrage, qui nous a vraiment étonné.e.s par sa maîtrise et sa limpidité formelles. Ce film a l’intelligence de se poser d’une manière totalement inattendue à la croisée des genres : est-ce un conte, un film fantastique, un drame psychologique ? Il a l’intelligence de laisser le spectateur décider par lui-même. Dans la cinématographie sur l’adolescence, ce film trouve une voie singulière, faite de menus indices et de troubles, à l’image de son personnage principal.

Il est habité par une ambiance à la fois étrange et  brute. Chaque plan transpire  une inventivité formelle et plastique juste dans un langage totalement inventé qui participe à façonner cet univers unique. La mise en scène mêle de nombreuses références à des films post-apocalyptique et d’horreurs, tout en flirtant avec le burlesque, voire le grand guignol. Une galerie de monstres et de laisser-pour-compte aussi horribles que attachants défilent. Junk Head est un monde poétiquement gore, à découvrir.

Un film halluciné et hallucinant, qui ausculte les tréfonds d’une Histoire humaine cauchemardesque. Avec une cohérence sidérante, ce grand œuvre nous immerge dans un univers de désolation, de destruction et d’absurdités déshumanisées, tout en s’inscrivant durablement, et avec éclat, dans l’histoire du cinéma.