La séquence d’ouverture, dégoulinante de sang, où une femme tente de raccrocher sa tête qui pendille, prépare le terrain pour les meurtres en série qui vont agiter cette vallée des Andes. Les soupçons tombent sur un fermier qui se prétend lié par télépathie à un monstre, mais l’impact psychologique de l’enquête sur la police finit par éclipser la question de l’identification du coupable.
Meurs, monstre, meurs est un ténébreux mélange d’horreur concrète et une réflexion métaphorique sur nos peurs intimes. Ce nouveau film de Fadel élude la signification au sens traditionnel et nous atteint juste en deçà du seuil de la conscience rationnelle. Mais c’est sans compter sur un monstre très peu métaphysique qui vous ramènera vers un réel bien tangible.
Pays : Argentine, France
Année : 2018
Durée : 1h49
Version : Espagnol, sous-titré en anglais et en français
Avertissement : Interdit aux moins de 12 ans
Réalisation : Alejandro Fadel
Production : Agustina Llambi Campbel, Fernando Brom, Alejandro Fadel
Scénario : Alejandro Fadel
Photographie : Julian Apezteguian, Manuel Rebella
Montage : Andres P. Estrada
Musique : Alex Nante
Interprétation : Victor Lopez, Esteban Bigliardi, Tania Casciani