Matt Dillon est Jack, tueur en série d’une incomparable barbarie, mais également artiste et esthète du crime. Avec les corps de ses victimes, il bâtit une fresque macabre.
Le film suit son parcours et ses dérives, depuis son tout premier meurtre au volant d’un van. Les polémiques ont toujours semblé nourrir la carrière de l’immense cinéaste qu’est Lars Von Trier. Revenu à Cannes avec The House That Jack Built, il s’interroge, au fil du long métrage, sur l’art, la haine, la monstruosité et le fascisme. Et parce que la provocation fait partie inhérente de son œuvre, le cinéaste danois signe un film fleuve, à la fois drôle, grotesque et totalement perturbant.
Au passage, Matt Dillon y trouve le rôle de sa vie.
Pays : Danemark, France, Suisse
Année : 2018
Durée : 2h30
Version : Anglais, sous-titré en français
Avertissement : Interdit aux moins de 16 ans
Réalisation : Lars von Trier
Production : Louise Vesth
Scénario : Lars von Trier
Photographie : Manuel Alberto Claro
Montage : Molly Malene Stensgaard
Musique : Kristian Eidnes Andersen
Interprétation : Matt Dillon, Bruno Ganz, Uma Thurman