Horreur, c’est vendredi débute donc cette nouvelle année avec un double programme Stephen King. Le cycle épouse la chronologie de l’œuvre du romancier américain en proposant une adaptation de son premier ouvrage, le matriciel Carrie, récit d’une adolescente brimée par une mère bigote et persécutée par ses camarades de classe. Mais la jeune fille docile révèle peu à peu de terribles pouvoirs télékinésiques.
Quelques années après La balade sauvage, Sissy Spacek use à nouveau de son physique atypique d’adolescente fragile pour offrir une performance de choix, entre candeur et déferlement de violence.
Brian De Palma imprime sans mal sa patte à ce teen movie déviant et très graphique. Le cinéaste, dont le style s’affirme alors d’œuvre en œuvre, enchaine les scènes marquantes. L’ouverture, avec sa caméra déambulant dans les vestiaires, ou la longue et virtuose scène du bal de promo, ont su marquer les mémoires cinéphiles.
Détail notable, Carrie au bal du diable (titre complet) marque également la première collaboration du cinéaste avec celui qui restera longtemps son compositeur attitré, le brillant Pino Donaggio.
Pays : USA
Année : 1976
Durée : 1h38
Version : Anglais / VOSTFR
Réalisation : Brian De Palma
Production : Paul Monash
Scénario : Lawrence D. Cohen
Photographie : Mario Tosi
Montage : Paul Hirsch
Musique : Pino Donaggio
Interprétation : Sissy Spacek, Piper Laurie, John Travolta…