ARCHIVES 2015
Compétition internationale fantastique
Octopus d’or
The Invitation
Méliès d’argent
The Hallow
Mention spéciale du Jury
The Survivalist
Prix du public
The Lobster
Compétition courts-métrages
Octopus d’or
Barrow
Méliès d’argent
Detector
Mention spéciale du Jury
Clones
Prix du public
Detector
Prix du Jury Jeune
Detector
Prix du meilleur court-métrage Made In France
Aquabike
Prix du meilleur court-métrage d’animation
World of Tomorrow
Indie Game Contest
Octopix du meilleur jeu indépendant
Apocalypse Cow
Prix du meilleur jeu vidéo fantastique
Zombie Night Terror
Ouverture / Clôture
Knock Knock
Yakuza Apocalypse
Compétition internationale fantastique
The Bunker
The Corpse of Anna Fritz
Crumbs
Emelie
The Hallow
The Invitation
The Lobster
The Survivalist
Sweet Home
Tag
They Look Like People
The Wakhan Front
When Animals Dream
Compétition Crossovers
Applesauce
Catch me Daddy
Cop Car
The Guest
Night Fare
Scherzo Diabolico
Uncle John
Midnight Movies
Ava's Possessions
Deathgasm
German Angst
The Green Inferno
Howl
Stung
Tales of Halloween
Turbo Kid
Séances spéciales
Burying the Ex
Phantom Boy
Compétition internationale
Barrow
Clones
Detector
Moonkup - Les noces d'Hémophile
Polaroid
Territoire
Ultraviolet
Compétition animation
Chaud lapin
Daewit
The Mill at Calder's end
Les pécheresses
Le repas dominical
A single life
World of Tomorrow
Yùl et le serpent
Compétition Made in France
Aquabike
L'art du geste
Garçonne
Un jour de plus
Juliet
Maxiplace
Kids in the Dark
Kids in the Dark met en lumière l’empreinte indélébile dont les enfants ont marqué le cinéma fantastique. Neuf pépites du genre, datant de 1955 à 1976, présentent une galerie de personnages-clés dans des registres aussi divers que le thriller de science-fiction, l’horreur gothique ou le drame réaliste, pour n’en citer que quelques-uns. On y découvre, interprétés sans peine, d’impitoyables usurpateurs, spoliateurs, prédateurs psychotiques et autres gangs semant la terreur, mais aussi des rôles plus ambigus, comme ceux du frère et de la sœur tourmentés dans le chef d’œuvre gothique de Jack Clayton, Les innocents. Trois films nous montrent des enfants aux prises avec les problèmes laissés en héritage par les adultes – les crimes odieux d’un tueur en série ou les ravages de la guerre. Cette rétrospective rappelle également le talent de nombreux jeunes acteurs à commencer par Ana Torrent, troublante en petite fille qui perd progressivement contact avec la réalité dans L’esprit de la ruche, ou encore Martin Stephens, éblouissant de froideur dans Les innocents et Le village des damnés. La sélection se veut divertissante en nous présentant de vrais petits génies du mal mais contient aussi des films d’un autre ton. Car les enfants qui s’égarent dans la folie, la violence ou la monstruosité nous montrent du doigt, nous leurs géniteurs, et nous renvoient de manière inquiétante à nos propres côtés sombres et destructeurs.
The Night of the Hunter
The Bad Seed
Village of the Damned
The Innocents
Lord of the Flies
The Other
The Spirit of the Beehive
Who can kill a child ?
The Omen
Joe Dante
Comme beaucoup de cinéastes majeurs révélés dans les années 70, Joe Dante a débuté sa carrière sous l’égide de Roger Corman. Il a appris le cinéma en réalisant des films avec des bouts d’autres films, avec des moyens dérisoires et l’obsession d’un résultat probant.
Mais si un certain nombre de ses confrères se sont rapidement détournés du cinéma de genre pour poursuivre les grands sujets, Dante a, lui, maintenu le cap. De Hurlements à Small Soldiers en passant par Panic sur Florida Beach, il est resté un agitateur, un homme qui raconte la petite histoire avec de grandes idées. Fasciné par le cinéma fantastique des années 50, par les films de monstres et le B movie, il a longtemps traîné une réputation de cadet turbulent de son ainé (et producteur) Steven Spielberg. Le malentendu dure ainsi depuis Piranhas, rapidement considéré comme le négatif provocateur de l’immense Jaws.
The Howling
Gremlins 2 - The New Batch
Twilight Zone - The Movie
Innerspace
Matinee
Small Soldiers
Hommage à Christopher Lee
Au début des années 2000, Ian McKellen s’apprête à rencontrer Christopher Lee sur le tournage de la grande trilogie épique de Peter Jackson. Et tout le monde s’interroge alors sur le lien qui pourrait unir un grand acteur classique, pièce maîtresse de la Royal Shakespeare Company, et cet agitateur de près de deux mètres, croque- mitaine forcené du cinéma d’horreur anglais. Un monde sépare les deux comédiens et une certaine intelligentsia pouvait alors considérer le second avec un rien de condescendance.
Mais Christopher Lee est devenu au fil du temps une icône. Epouvantail de la Hammer, il a terri é des générations de fans avec ses interprétations du Comte Dracula, de Fu Manchu, de Raspoutine ou d’une certaine créature rapiécée. Par la suite récupéré par la pop culture, il s’est inscrit dans les années 2000 dans l’imaginaire des geeks en interprétant Saroumane ou le Comte Dooku. En observant sa filmographie, on comprend que le comédien n’a jamais cherché les premiers rôles et n’a jamais voulu attirer à lui la lumière des projecteurs. En véritable gentleman, cet ancien officier de la Royal Air Force, cousin par alliance d’Ian Fleming et ami de J.R.R. Tolkien, a toujours abordé le cinéma avec beaucoup d’humilité. Peu importe le rôle, peu importe le film, la qualité du scénario ou le nom du cinéaste, il s’attachait à son personnage avec infiniment de sérieux, avec une dévotion et une abnégation qui venaient trahir un immense amour du jeu.
Christopher Lee, dernier des géants démoniaques, est décédé en 2015, 11 ans après Peter Cushing, 22 ans après Vincent Price. À tant le voir porter la cape rouge et noire, le cinéphile pouvait le penser immuable et immortel. Il nous laisse près de 300 films pour que nous nous souvenions de lui.
The Wicker Man
Double programme Enzo G. Castellari
Né Girolami, Enzo Castellari a débuté dans le cinéma au bas de l’échelle, comme assistant réalisateur ou monteur pour les films de son père, qui usait alors du nom de Franco Martinelli. Il signe son premierfi film, 7 Winchester pour un massacre, en 1967. D’emblée, et peu importe le genre abordé, western ou film de guerre (on retiendra notamment le légendaire Inglorious Bastards, sorti ici sous le titre Une poignée de salopards), il devient le cinéaste de l’action pure. Ses séquences violentes, les combats à mains nues et les multiples explosions viennent également parsemer ses récits futuristes comme Les Guerriers du Bronx (1 et 2) ou encore Les Nouveaux Barbares.
Avec ce double programme composé d’un western cruel et picaresque, Tuez-les tous et revenez seuls! et d’un film fondateur du poliziottesco, Le Témoin à abattre, nous tentons de mettre en valeur l’art aussi immédiat que transgressif d’Enzo Castellari. Les films seront présentés par Jean-François Rauger, directeur de la programmation de la Cinémathèque française et en présence d’Enzo G. Castellari.
Le témoin à abattre
Tuez-les tous... Et revenez seul !
Hommage à Hidetaro Morikawa
The Tragedy of Bushido
Nuit excentrique
Et comme à son habitude, le festival se clôturera en beauté avec une nuit de nanars, en déclinant la mythique Nuit excentrique en partenariat avec la Cinémathèque française, composée de 3 films projetés en 35mm: l’inénarrable Hurlement II de
Philippe Mora, film de lycanthropie dans lequel Christopher Lee est affublé de ridicules lunettes de soleil aux côtés de la plantureuse Sybil Danning, le mondo-movie italien Suède, enfer et paradis de Luigi Scattini et enfin Comtesse Hachisch, film d’un réalisateur inconnu avec des acteurs inconnus datant de 1935, sans doute réalisé par une sorte d’Ed Wood à la française.