ARCHIVES 2010

Ouverture / Clôture

Le dernier exorcisme

Kaboom

Compétition longs métrages européens

Buried

La Meute (The pack)

Monsters

Proie (Prey)

Rammbock

Reykjavik Whale Watching Massacre

Rubber

Tannöd (The Murder Farm)

Zwart Water (Two Eyes Staring)

Séances spéciales

Beyond Re-Animator

The People vs. George Lucas

Fanboys

Suck

Séance 3D

The Shock Labyrinth: Extreme 3D

Compétition européenne

Amock

Customer Support

El Grifo

Fard

Jericho

Les sabatilles de Laura

lester

Lester

mr-Foley

Mr Foley

perpetuum-mobile

Perpetuum mobile

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Tous les hommes s'appellent Robert

Compétition Made in France

adieu-créature

Adieu créateur

bibelots

Bibelots

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Cabine of the Dead

Sans titre

Dernier étage

les incroyables aventures de fusion man

Les incroyables aventures de Fusion Man

ma mort à moi

Ma mort à moi

recadré-5

Mon père

polaroid

Polaroïd

Via

Via

Italian Pop

A la fin des années soixante, l’Italie de la révolution sexuelle, de la contestation estudiantine, des « Urlatori alla Sbarra » qui rêvaient de Swinging London, de progressive rock et de la Valentina des BD, finit par rencontrer le cinéma. Et il ne pouvait en être autrement. En effet, tout le monde, à l’époque, allait au cinéma en quête de quelque chose : quelque chose de nouveau, à la fois reflet de l’époque et invention de l’avenir. Ainsi naquit un mouvement aux contours mal définis, que nous appelons par commodité pop, mais qui était l’expression tumultueuse de diverses exigences sociales. Tout le monde s’en est d’ailleurs saisi, et à tous les niveaux.

Le cinéma d’auteur comme le cinéma populaire. Chacun aves ses propres idéaux et ses propres objectifs, mais presque tous avec la volonté de réinventer le genre. On peut dire que Blow up(1966) de Michelangelo Antonioni, est structurellement un polard (giallo), comme La dixième victimede Elio Petri, est au fond un film de science-fiction, sans rien enlever aux intentions des auteurs. Alors qui Roberto Faenza et Bernardo Bertolucci revendiquaient à haute voix leur statut d’auteurs dans des films comme Escalation(1968) ou Partner (1968), d’autres comme Piero Schivazzappa (Femina Ridens) et Alberto Cavallone, qui a signé les dialogues de la version italienne de The Lickerish Quartet(1970) de Radley Metzger, s’en moquaient totalement et jouaient avec l’exacerbation de l’image, de la musique et des corps de leurs personnages. Un cinéma nouveau, fait de couleurs, de sons, de formes géométriques et de cadrages audacieux qui n’avait absolument rien de néoréaliste. Ces éléments sont devenus le patrimoine de toute la cinématographique italienne de l’époque, et ont laissé des traces.

Pensons aux choix de mise en scène de Sergio Martino dans des films d’une bien autre consistance comme Tutti i colori del buio(1972), qui n’est guère qu’une sorte de Rosemary’s Baby(1968) à la sauce pop. On le doit en grande partie à la musique et aux nombreux musiciens – les Bacalov, Umiliani, Morricone, Cipriani, Rota – qui ont inventé un genre sans le savoir ou en imaginant qu’on y verrait des années plus tard de la musique lounge. Il y avait aussi la volonté d’expérimenter et de jouer avec le support cinématographique et de le métisser avec d’autres supports, comme par exemple, la BD moderne de Crepaxet Bunker. Mario Bava tourne Diabolik(1968), Piero Vivarelli, Satanik(1968), Umberto Lenzi, Kriminal(1966) et Corrado Farina, Baba Yaga(1973), et donnent une tridimensionnalité aux héros et héroïnes de BD, alors que Tinto Brass, dans Col cuore in gola(1966), va jusqu’à construire une BD sur grand écran. A la recherche d’un spectateur moderne qui avait cessé d’exister.

Manlio Gomarasca, Nocturno.

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Baba Yaga

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Col cuore in gola (Deadly Sweet

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La decima vittima (The Tenth Victim)

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Diabolik

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Satanik

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Esotika, Erotika, Psicotika (The Lickerish Quartet)

Val Lewton

En 1942, la RKO-Radio Pictures frôle la banqueroute après avoir produit deux œuvres majeures du génial Orson Welles qui, malgré leur réussite critique sont des flops au box-office. Les studios RKO ont créé un nouveau département de série-B, en pensant pouvoir se remettre de leurs pertes financières en produisant des films qui pourraient rivaliser avec les films de monstres que tournent les studios Universal. Val Lewton (1904-51), écrivain et scénariste en chef de David Selznick est engagé à la tête du département chargé de la production de films d’horreur de série B. Il doit tout de même s’accorder sur deux principes : faire des films à petit budget qui n’excèdent pas 75 minutes et trouver une histoire qui corresponde au titre qu’on lui donne à l’avance. Il rassemble alors son équipe qui compte, entre autres, le réalisateur Jacques Tourneur, les monteurs Mark Robson et Robert Wise, et l’écrivain DeWitt Bodeen. Plus tard il permettra à Wise et Robson de réaliser leur premier long métrage.

La RKO n’a pas eu ce qu’elle attendait de Lewton, qui rejetait en effet les conventions des films d’horreur de série B de l’époque. Mais ils ont eu beaucoup plus. Lewton leur a donné des films d’une complexité, d’une profondeur psychologique et d’une rare poésie visuelle où les endroits de tous les jours – le métro, la rue, la piscine – deviennent des scènes de terreur et d’angoisse. Le mal ne se trouvait pas dans les châteaux brumeux de l’Europe de l’est, mais chez des gens ordinaires à qui la vie a en quelque sorte joué un mauvais tour. Les personnages de Lewton sont attirés inexorablement vers la mort, d’autres sont poussés vers l’insolite, l’inhabituel. Lewton a produit 9 films d’horreur pour la RKO. Ils avaient tous d’excellents metteur en scène, mais portent tous l’empreinte indéniable de Val Lewton et sa vision du monde pessimiste. C’est lui qui a réécrit les dernières versions des scénarios, qui faisait des plans très détaillés des décors, et qui a écrit des dialogues percutants comme jamais pour des films de série B. Aujourd’hui, beaucoup parle de « Lewton films ». Malgré ce qu’avaient pensé les dirigeants de la RKO, La félinea rapporté 4 millions de dollars et a sorti le studio du gouffre financier.

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Cat People (La féline)

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I Walked with a Zombie (Vaudou)

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The Leopard Man (L’homme leopard)

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The Seventh Victim (La 7e victime)

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Isle of the Dead (L'île de la Mort)

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Bedlam

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Le Village Fantastique

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Expo The Walking Dead

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Leçon de cinema : le métier de chef opérateur

Exposition Lego et affiches Star Wars

Président

Brian Yuzna

Jury

Manlio-Gomarasca

Manlio Gomarasca

Axelle Carolyn

Alexandre-O.Philppe

Alexandre O. Philippe