Le titre prend la forme d’une boucle, à l’image du récit. Kim Ki-duk, chef de file du cinéma coréen depuis les années 1990, livre une œuvre à la portée quasi biblique dont le personnage central se nomme Eve.

Des hommes, des femmes et des gangsters prennent place à bord d’un navire flottant. Un vieillard ramasse inlassablement la poussière au sol. Mais, très rapidement, les actes de violence se succèdent : les plus faibles sont assassinés, les femmes sont agressées et violées. Loin de s’attacher à ce terrible chaos, le réalisateur semble avoir à cœur de narrer la renaissance, la pénible reconstruction et l’espoir. Film choc et résolument provocateur, Human, Space, Time and Human est une parabole qui ne laissera aucun spectateur indifférent.