Japon, 1970. En pleine Exposition universelle, une horde de monstres aussi grotesques que désopilants surgit, décidée à réduire à néant l’événement… et l’humanité avec lui. La Force de défense terrestre fait alors appel à Taroman, un superhéros (haut) en couleurs.
« L’art, c’est une explosion ! » Ryo Fujii semble avoir pris la célèbre maxime du « Picasso japonais » Tarō Okamoto au pied de la lettre, en fusionnant l’imaginaire surréaliste de l’artiste avant-gardiste avec l’esthétique tokusatsu des années 1970 (Ultraman). Résultat : l’art explose littéralement à l’écran dans ce qui s’impose comme le film le plus déjanté de la sélection.