Cinéaste légendaire, indomptable symbole du Nouvel Hollywood, William Friedkin aura traversé cinquante ans de cinéma en passant d’un genre à l’autre, en enrichissant le polar par son naturalisme et l’horreur de ses méthodes documentaires. L’homme s’est souvent montré impénétrable, notamment sur ce qui a pu façonner sa vie et sa carrière. Alexandre O. Philippe, cinéaste précis et introspectif, parvient à rompre l’armure de l’icône.
Le documentariste, à qui l’on doit 78/52 : les derniers secrets de Psychose, aura su saisir la dernière grande confession du réalisateur de L’Exorciste. Rarement Friedkin se sera montré aussi volubile quant à ses inspirations et aux thématiques qui ont traversé son œuvre.