Tokyo, fin des années 1990, une rumeur se répand parmi les adolescents : visionner une mystérieuse cassette vidéo provoquerait une mort certaine au bout d’une semaine. Après le décès inexplicable de sa nièce, la journaliste Reiko Asakawa décide de mener l’enquête mais se retrouve elle-même sous le coup de la malédiction. Pendant les sept jours qui lui restent à vivre, elle devra remonter à l’origine de la vidéo fatale et affronter le spectre qui hante les télévisions : Sadako.

Ring est devenu un véritable phénomène de société au Japon et sera le début d’une saga avec suites nippones et remakes américains. Le succès du film doit sans doute à son adéquation avec son époque puisqu’ici l’horreur est technologique et une cassette VHS diffusée sur un écran cathodique suffira à créer l’angoisse autant des protagonistes du film que des spectateurs, mais aussi parce qu’Hideo Nakata a une approche de l’horreur plus suggérée que démonstrative, dans la lignée de ce que faisait Jacques Tourneur lorsqu’il était produit par Val Lewton. Il réussira ainsi à créer une image mainte fois réutilisée et faisant désormais partie de la culture populaire, du spectre d’une jeune fille immobile dont le seul visage caché par ses longs cheveux noirs, suffit à nous pétrifier d’effroi.