Pour les chanceux dotés d’un casque en réalité virtuelle, sortir de chez soi peut se faire sans attestation.
Documentaires 360°, rollercoaster en 3D pour vivre le grand frisson depuis son canapé ou jeu vidéo frénétique pour faire son sport quotidien, la VR s’impose comme une échappée belle de choix. Ça tombe bien, le studio Valve vient tout juste de sortir un blockbuster vidéoludique : Half-Life : Alyx.
Dans une ville dystopique aux accents orwelliens dirigée par le Cartel, gouvernement autoritaire à la botte d’envahisseurs extra-terrestres, ce nouvel opus de la cultissime – et très attendue – série de jeux propose une expérience ambitieuse en VR. Le célèbre porteur mutique au pied de biche est ainsi écarté de la trame principale, qui préfère revenir cinq ans en arrière pour montrer l’origin story de la charismatique side-kick de Half-Life 2 : Alyx Vance, résistante de père en fille.
Techniquement irréprochable, le jeu brille par ses mécaniques solides mises en avant par des gadgets rappelant le Gravity Gun – autant dire qu’on se sent à Ravenholme.
Si le premier Half-Life réinventait le jeu de tir en première personne en 1998, cette proposition risque bien de faire date, dans le monde de la VR comme du jeu vidéo.