ARCHIVES 2013
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Monkey Business
La fascination de l’homme pour le singe n’est sans doute pas étrangère à la prolifération des films de gorilles géants et de singes psychotiques, au point qu’ils peuvent être catégorisés en un sous-genre bien distinct avec King Kong en mètre étalon. Les prémices de King Kong se retrouvent également dans des films tels que Stark Mad de Lloyd Bacon (1929) et surtout Le Monde perdu de Harry Hoyt (1925), déjà imprégné de l’univers de Willis O’Brien qui sera responsable des effets spéciaux de King Kong en 1933. C’est d’ailleurs de la rencontre d’un projet de Harry Hoyt et Willis O’Brien, intitulé Creation, et d’un projet de Merian C. Cooper sur l’histoire des gorilles produit par la RKO, que va naître ce classique du cinéma qui devait s’intituler The Beast, puis Kong et prendre finalement ce nom qui résonne comme deux coups de poing sur le thorax : King Kong. Tourné en pleine dépression économique, King Kong évoque pour les spectateurs d’hier et d’aujourd’hui une allégorie de la nature sauvage face aux effets néfastes de la « civilisation ».
Avec des suites, des remakes ou de pâles copies, King Kong a marqué à jamais l’histoire du cinéma. Pour célébrer ses 80 ans, nous vous proposons une rétrospective de 12 films sur le thème des singes, entièrement en copies 35 mm, retraçant une période de 70 ans de cinéma, du chef d’œuvre de Cooper et Schoedsack au dernier remake en date de Peter Jackson en passant par des productions de Hong-Kong, du Japon et d’Italie.
El Santo (1917-1984)
Le Mexique et la lucha libre, c’est une histoire d’amour qui dure depuis plus de 70 ans, si forte qu’elle a conduit le célèbre écrivain mexicain Carlos Monsivais à étudier ce qui pousse les Mexicains à se rendre dans des arènes pour y encourager ou huer leurs héros ou leurs méchants. Parmi ces héros, Rodolfo Guzmán Huerta, plus connu sous le nom d’El Santo. Sa popularité était telle que la série de BD El Santo, lancée en 1952, a duré 35 ans. S’il n’a disposé que de moyens de production faibles par rapport à Hollywood, ses films n’en restaient pas moins des films d’exploitation extrêmement diver- tissants. Mégastar du catch mais aussi acteur idolâtré par les femmes, Santo avait trouvé la formule gagnante : des momies de Guanajuato à La Llorona («la pleureuse»), il a affronté une flopée d’ennemis surnaturels. Si la plupart étaient issus de la mythologie mexicaine, il s’est ensuite également attaqué aux Frankenstein, Dracula et autres loups-garous hollywoodiens.
C’est en 1961 que sa carrière cinématographique a décollé avec son troisième film, Superman contre les Zombies, suivi par plus de 50 autres de 1961 à 1982. Quatre d’entre eux sont diffusés régulièrement la nuit parmi les films séries B sur les chaînes américaines, tandis que l’un de ses meilleurs opus, Superman contre les femmes vampires, a été repris dans la série culte acclamée par la critique, Mystery Science Theatre 3000. A la fin des années 1970, son stock de monstres s’épuisant, Santo s’est retrouvé aux prises avec des Bruce Lee en herbe ou des méchants à la frontière avec les Etats-Unis. Mais, peu à peu, les films de catcheurs super héros ont entamé leur déclin et Santo s’est retiré du ring et du cinéma en 1982, à l’âge de 65 ans. Il est devenu un véritable héros populaire, dont la légende se perpétue grâce aux multiples hommages qui lui sont rendus aujourd’hui sous différentes formes : dessins animés, cinéma et catcheurs prenant modèle sur lui.
Centenaire Peter Cushing
Apportant son talent et son raffinement aux films d’horreur britanniques, Peter Cushing est surtout connu pour son interprétation des rôles du Baron Frankenstein, du Dr Van Helsing ou encore de Sherlock Holmes pour la Hammer. Pour célébrer le centenaire de la naissance de cet acteur emblématique qui a marqué de son empreinte les films d’horreur de son époque, nous présentons la version restaurée d’un film qui était devenu invisible, mais qui a récemment été retrouvé dans les archives de Sony Pictures.