Réalisatrice formée à l’école des Beaux-Arts et de l’IDHEC, Agnès Merlet clame haut et fort que “le meilleur moyen d’apprendre le cinéma, c’est de tourner”.
Après les courts métrages La Guerre des pâtes et Poussières d’étoiles, elle réalise Le Fils du requin, long métrage qui montre déjà sa propension à pousser la réflexion au-delà des images, exigeant des réactions de spectateurs trop souvent passifs via la dérive de deux jeunes frères en cavale dans le nord de la France. Viens ensuite Artemisia, portrait d’Artemisia Gentileschi, jeune femme peintre passionnée, dans l’Italie du début du 17e siècle.
Revendiquant l’inspiration de films tels que Carnival of souls, Ne vous retournez pas ou les films de Jack Clayton, elle provoque avec Dorothy en 2008 un véritable électrochoc, qui se poursuit avec son dernier film en date, Hideaways qui a obtenu la Méliès d’Argent au Festival Européen du Film Fantastique de Strasbourg en 2011.