SUPER DARK TIMES

Il est donc d’autres auteurs que Stephen King qui soient désireux d’explorer la relation intime entre l’adolescence et l’horreur. Super Dark Times dévoile les conséquences d’un jeu qui tourne mal pour un groupe d’adolescents. Un garçon meurt et son corps reste là, enseveli sous les feuilles d’automne. Le clan se délite alors dans le silence. Les amitiés se dénouent.

Le premier film de Kevin Phillips a l’immense mérite de proposer des personnages plausibles, admirablement écrits et bien ancrés dans les années 1990, cette époque où le lien social était dissocié de la technologie. Super Dark Times se révèle ainsi un film à l’équilibre précaire, entre thriller angoissant et récit initiatique.