ARCHIVES 2011

International Fantastic Competition

theWomanCuEyes

Golden Octopus

The Woman

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Silver Méliès

Hideaways

Vampire-

Jury Special Mention

Vampire

theWomanCuEyes

Audience Award

The Woman

Short Films Competition

The-Last-Bus-(Posledny-Autobus)

Golden Octopus

The Last Bus

The-Bird-Spider

Silver Méliès

The Bird Spider

Le-Vivier

 Audience Award

Le Vivier

The-Bird-Spider

Student Jury Award

The Last Bus

A-Curious-Conjunction-Of-Coincidences

Seppia Award

A Curious Conjunction of Coincidences

Opening / Closing

Super

Tucker and Dale vs. Evil

International Fantastic Competition

Harold’s Going Stiff

Hideaways

Kalevet

Kill List

Livide

Le Petit Poucet

Secuestrados

Sint

Stake Land

Vampire

The Woman

Crossovers Competition

Bellflower

The Perfect Host

Red State

Take Shelter

Midnight Movies

 

I Spit on Your Grave

Inbred

Hobo with a Shotgun

Little Deaths

New Kids Turbo

Norvegian Ninja

Documentaries

Special Screenings

Deadheads

The Theatre bizarre

Young Audience

Le Gruffalo

3D Session

Fright Night

International Competition

A minuit ici tout s'arrête

Bear

Bjorneliv

Deep inside

La femme à cordes

Het bijzondere leven van Rocky De Vlaeminck

Le lac noir

The last day of Ivan Bulkin

The last post

The Legend of Beaver Dam

Little Quentin

Tommy

Waiting for Gorgo

Made in France Competition

L'accordeur

L'Ange 46

L'attaque du monstre géant suceur de cerveaux de l'espace

Blackchapel

Cinémaniac

CTIN !

L'enclume

Nuisible(s)

George Romero

Dès 1968, George A. Romero, artiste issu de la contre-culture américaine, révolutionnait le genre fantastique avec Night of the Living Dead, film en noir et blanc empreint d’une énergie documentaire où des zombies, métaphore d’une Amérique déliquescente, propulsaient le cinéma d’horreur sur un terrain explicitement politique. Dans les films de Romero qui suivirent (Dawn of the Dead 1979 et Day of the Dead 1985), les morts vivants devenaient les porte-paroles de la plupart des mouvements contestataires, qu’ils soient sociaux (majorité silencieuse), raciaux (revendication des minorités) ou économiques (partage des richesses). Après le Bronx de New York où il a passé son enfance et à partir de Pittsburgh où il a tourné nombre de ses films, loin d’Hollywood et des figures gothiques traditionnelles, les zombies de Romero ont envahi les villes et les champs, les centres commerciaux et les aéroports, contaminant toutes les vies civiles, urbaines, militaires ou scientifiques par la mort en marche… Contre une Amérique qui s’était longtemps vécue en « utopie réalisée », le cinéma de Romero se dressait comme la mise à l’épreuve de l’idée même du Nouveau Monde : après le rêve, le cauchemar…

Son œuvre fut d’abord reconnue en France, puis dans le monde entier. Elle prenait au sérieux le genre « gore » et ouvrait les plaies d’un non-dit qui touchait l’universel, contre les codes aseptisés de la narration classique. Selon Romero le monde contemporain, représenté sur quatre décennies depuis la guerre du Vietnam, n’a pas de sens. Le chaos est partout. L’extrême cohérence de son inspiration, son urgence à nous précipiter dans l’action, son montage délibérément heurté, son refus des causalités traditionnelles, sa fièvre à corrompre toute idéologie par une pathologie et sa capacité de renaissance toujours intacte, s’imposent comme autant d’actes forts contre les normes du récit cher à Hollywood.

Jean-Jacques Bernard

Night of the Living Dead

Dawn of the Dead

Day of the Dead

Land of the Dead

Diary of the Dead

Survival of the Dead

Edgar Wallace du Krimi au Giallo

Bien que méconnue au-delà des frontières germanophones, la série des films Edgar Wallace a pourtant marqué pendant plus d’une décennie le cinéma d’outre-rhin. Entre 1959 et 1972, plus de 35 films adaptés des romans de  l’écrivain britannique ont vu le jour, produits par la société Rialto; une effervescence telle que le connaîtront bien peu de séries au cinéma.

Inclassable pour l’époque, la série, qui débuta en 1959 avec la Grenouille attaque Scottland Yard, donnera naissance au genre des Krimis, étrange mélange de film d’horreur, de comédie et de policier. Bien que dépourvus d’éléments surnaturels, ils ne se gênent en aucun cas pour flirter avec les codes du fantastique, dans un Londres imaginaire, nappé de brouillard et de mystères.

Indirectement, les films Edgar Wallace renouent avec la tradition du cinéma expressionniste. Alors que pendant les années 20, l’Allemagne a livré avec Nosferatu ou Le Golem quelques-uns des plus grands chefs-d’œuvre du cinéma fantastique, les nazis ont brutalement mis fin à cette épopée cinématographique. De la même manière, le genre policier sera banni des écrans par le ministère de la propagande, au profit de genres plus distrayant et de sujets plus légers.

Avec les Krimis, pour la première fois depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, des réalisateurs allemands ont osé se pencher sur les tréfonds de l’âme humaine. Il serait bien évidemment déplacé de comparer ces films avec le grand cinéma expressionniste, pourtant, certains éléments rappellent indéniablement l’âge d’or du cinéma allemand et apportent à la série une grande élégance, qu’il s’agisse du jeu de lumière ou de la distribution des  rôles confiés  à des vedettes du muet comme Fritz Rasp (Metropolis) ou Lil Dagover (Le cabinet du Dr. Caligari).

C’est en partie grâce au succès des Krimis que les producteurs transalpins songeront à s’essayer au Giallo à la fin des années 60. Les derniers films de la série, comme Le tueur à l’orchidée ou Mais qu’avez-vous fait à Solange, coproductions germano-italiennes, témoigneront notamment de l’avènement du Giallo et de l’épuisement du Krimi.

Oliver Schwehm

Der Frosch mit der Maske

Die toten Augen von London

Der Bucklige von Soho

Im Banne des Unheimlichen

Cosa avete fatto a Solange ?

Sette orchidee macchiato di rosso

Tod Browning beyond the margins

Au-delà des marges

Né en 1890 à Louisville, Kentucky, Tod Browning est l’un des fondateurs du film d’horreur américain et a fortement influencé tant les films d’aventure que les films de gangsters. Artiste hors normes, Browning raconte l’histoire de marginaux, souvent pervers ou tordus, ou souffrant de malformations physiques. Nombre de ses personnages sont des truands ou des artistes de foire, reflétant la culture des troupes itinérantes que découvre Browning pendant sa jeunesse. Ses films dérangeants vont à l’encontre des normes sociales de son époque, mais c’est précisément grâce à sa clique de personnages asociaux, d’arnaqueurs, de charlatans et autres marginaux que ses films sont connus aujourd’hui.

Il passe l’essentiel de ses 29 ans de carrière en tant que réalisateur entre Universal et MGM. Il tourne 9 films avec le brillant acteur Lon Chaney, collaboration fructueuse qui donne lieu à certaines de ses meilleures œuvres (L’Inconnu, Le Club des trois) et qui plaisent aux surréalistes français.

C’est le magnat d’Hollywood Irving Thalberg, un des principaux soutiens de Browning, qui produit chez Universal son premier film à grand succès, The Virgin of Stamboul (1921), suivi du film de gangsters Les Révoltés (1921) qui connaît un succès phénoménal. Suite au départ de Thalberg vers MGM, Browning l’y rejoint pour réaliser, entre autres, le premier film de vampires américain Londres après minuit, aujourd’hui perdu. En 1931, Browning regagne Universal pour tourner Dracula. Son succès mondial fait de Browning un réalisateur qui compte et il retourne, triomphant, chez MGM, qui cherche alors à percer dans le marché des films d’horreur. Il convainc Thalberg de produire Freaks, film qui marquera la fin de sa gloire. Thalberg approuve le film mais les thèmes controversés de celui-ci sont si mal perçus par le public que Louis B. Meyer, furieux, retire le film des circuits de distribution. Si Browning va jusqu’au bout de son contrat en tournant 3 autres films, il ne se remettra jamais du cataclysme que représente pour lui Freaks. Il meurt en 1962, riche mais dans l’oubli. C’est la Mostra de Venise qui réhabilitera Freaks, l’année même du décès de Browning.

The Unknown

Dracula

Freaks

Mark of the Vampire

The Devil-Doll

ZombieWalk2011

Zombie Walk et Apérozombie

Bal-des-Zombies-2011

Bal des Zombies

masterclass

Master Class sur les métiers du cinéma : Le son et le bruitage du cinéma

Ciné Concert – Häxan, la sorcellerie à travers les âges de Matti Bye

temple-expo-557x190

Exposition Ben Templesmith

george-a-romero

Rencontre avec George Romero et les membres du jury

ventes-aux-enchères

Ventes aux enchères d’affiches de cinéma

Exposition Gilles Francescano

Guest of Honor

George A. Romero

Features Films competition jury

George A. Romero

Ben Templesmith

Jean-Baptiste Thoret

Short-films jury

Michel Cieutat

Roberto-Olla-Eurimages

Roberto Olla

oliver_schwehm

Oliver Schwehm

jenny-ulrich

Jenny Ulrich