Blood and Black Lace – Sei donne per l’assassino

A young model is found murdered in a high-fashion house in Rome, run by the Contessa Como. But the body count will rise as her death is but the first in a series of murders to follow. Police detective Silvestri is called upon to find the murderer and he has a gallery of suspects to choose from.

Mario Bava‘s Blood and Black Lace marked the birth of a new sub-genre of the Italian thriller, the giallo. It established the codes that Dario Argento and other Italian alternative film makers would later exploit. Common giallo themes are voyeurism, masked killers wearing leather gloves and murder by knife or strangulation in baroque decors. Blood and Black Lace particularly stands out due to its pop-culture aesthetics and flamboyant, reality-enhancing colours that are Bava’s trademark, and its 1960s sound track. This film, along with the Gothic revival The Mask of the Demon (1960), clearly places Mario Bava among the greats of genre masters.

Six femmes pour l’assassin – Sei donne per l’assassino

A Rome, dans un atelier de haute couture dirigé par la comtesse Como, une jeune mannequin est retrouvée assassinée. Ce n’est que le premier meurtre d’une série que va essayer d’élucider l’inspecteur Silvestri alors que s’offre à lui toute une galerie de suspects.

Avec Six femmes pour l’assassin, Mario Bava crée définitivement un genre, celui du thriller à l’italienne, communément appelé le giallo. Il pose les principaux codes qui seront utilisés plus tard par Dario Argento et d’autres artisans du cinéma bis italien qui officieront dans ce genre, dans lequel on retrouve souvent un tueur masqué aux gants en cuir, le thème du voyeurisme, une esthétique dans la mise en scène des meurtres à l’arme blanche ou par strangulation et des décors baroques.

Le film de Bava bénéficie en plus d’une esthétique particulièrement pop, avec ses couleurs flamboyantes et irréelles, marque de fabrique du réalisateur, et sa bande originale qui l’ancrent dans les années 60. Après avoir apporté un renouveau au cinéma gothique avec Le masque du démon en 1960, Mario Bava réalise encore une oeuvre majeure avec Six femmes pour l’assassin, l’inscrivant définitivement au panthéon des maîtres du genre.